Le peuple d’abord. Vous connaissez sûrement cette philosophie grâce aux Sphinx de Limete. Eh bien, c’est aussi grâce à lui que nous avons aujourd’hui Félix Tshisekedi comme président de la République.
Il n’était pas seulement son mentor, mais aussi son père biologique. Étienne Tshisekedi fut l’un des opposants les plus durs que le Congo ait connus. Considéré comme un héros dans le cœur des combattants pour la démocratie, il a su rassembler et mener un combat acharné. Contre le régime de kabila.
Mais son histoire ne se résume pas seulement à son opposition face à unun Mobutu tout-puissant et à Joseph Kabila. Elle comporte aussi des aspects plus sombres, souvent dissimulés.
Prenez quelques minutes pour découvrir la véritable histoire d’Étienne Tshisekedi wa Mulumba, depuis son combat jusqu’à son dernier souffle, lorsqu’il rejoignit ses ancêtres.
Enfance et vie politique
Nous sommes le 14 décembre 1932. Ce jour-là, Étienne Tshisekedi wa Mulumba voit le jour à Kabu Luanda, une localité située dans l’actuelle province du Kasaï-Occidental.
Pour ceux qui, comme moi, n’étaient pas encore nés à cette époque, il s’agit d’une région du centre de la République Démocratique du Congo. Il est le fils d’Alexis Mulumba et d’Agnès Kabenga. Issu d’une fratrie de huit enfants, il est le deuxième de la famille.
Très tôt, il commence son parcours scolaire à l’école missionnaire des Pères de Scheut, où il reçoit une éducation rigoureuse. On fait un bon dans le temps jusqu’en 1954, il fait la rencontre de celle qui deviendra son épouse légitime, Marthe Kasalu. Un an après, en 1955, ils officialisent leur union par un mariage célébré à Kananga.
Par la suite, Tshisekedi quitte sa région natale et s’installe à Kinshasa en 1956. Animé par une soif de connaissances, il poursuit ses études supérieures à l’université Lovanium, où il obtient en 1961 son diplôme de docteur en droit.
Il devient ainsi le premier Congolais diplômé en droit, un exploit remarquable à une époque où seuls quelques rares candidats parvenaient à ce niveau d’excellence. Après l’indépendance du Congo, plusieurs écoles d’élite sont créées afin de former une nouvelle génération de cadres congolais.
Dans ce contexte, en 1961, Tshisekedi, qui fait partie des rares diplômés du pays, est nommé directeur général de l’École Nationale de Droit et d’Administration (ENDA). Ensuite, en mai 1965, il fait son entrée en politique en remportant un siège de député dans la circonscription de Kabinda. À cette époque, il est un allié du parti politique de Moïse Tshombe.
Quelques mois plus tard, le 28 novembre 1965, soit seulement quatre jours après le coup d’État de Mobutu, Étienne Tshisekedi est nommé ministre de l’Intérieur et des Affaires coutumières. Il convient de rappeler qu’il occupait ce poste au moment de la pendaison des quatre politiciens emblématiques de l’époque.
Toutefois, il est important de préciser qu’il n’avait pas la gestion directe des affaires judiciaires, car Mobutu détenait lui-même le portefeuille de la Défense. Malgré cela, Tshisekedi sera accusé d’avoir justifié cet acte lors d’une interview télévisée, ce qui ternira son image auprès de certains.
Grâce à sa proximité avec Mobutu, il bénéficie d’un avantage certain après le coup d’État. En effet, le président, conscient de l’importance d’entourer son régime d’intellectuels, confie à Marcel Lihau un rôle clé dans la rédaction de la constitution de 1967. Et plusieurs jeunes dont Etienne Tshisekedi participe à cette commission constitutionnelle.
Mais Mobutu ne s’arrête pas là. Après l’adoption de cette constitution, il cherche à rassembler le peuple autour de sa vision.
Pour y parvenir, il organise le conclave de Nsele, où il s’associe à Tshisekedi, Singa Udjuu et Justin Bomboko pour créer le 20 mai 1967 le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR). Ce parti unique, instauré comme l’unique formation politique du pays, stipule que tous les Zaïrois en sont membres de droit dès leur naissance.
Ainsi, de la fin des années 60 jusqu’aux années 80, Tshisekedi occupe plusieurs postes clés au sein du gouvernement et des entreprises publiques sous le régime de Mobutu. Cependant, malgré cette longue collaboration, leur alliance ne sera pas éternelle…
La création de l’opposition à Mobutu
Dans les années 80, le Zaïre traverse une période difficile marquée par les guerres successives au Katanga.
Après le décès du président de l’Assemblée nationale, Kalume, Mobutu nomme directement Nzondomio Adokpelingbo à ce poste en avril 1980, alors que Tshisekedi était pourtant le candidat légitime et largement pressenti.
Face à cette décision, Tshisekedi perçoit un abus de pouvoir de la part de Mobutu. Il décide alors de s’allier à 12 autres parlementaires influents de l’époque pour rédiger une lettre ouverte dénonçant la dictature du régime.
Parmi les signataires figurent Ngalula Pandajila, Makanda Mpinga Shambuyi, Kapita Shabani, Kyungu wa Kumwanza, Lumbu Maloba, Kanana Tshiongo, Lusanga Ngiele, Kasala Kalamba, Biringanine Mugaruka, Dia Onken Ambel, Ngoyi Mukendi et Mbombo Lona.
En effet, depuis l’arrivée de Mobutu au pouvoir en 1965, c’est la toute première contestation non violente du régime. Elle prend la forme d’une analyse critique et rigoureuse de l’ensemble du système politique en place. Pour la première fois, Mobutu voit son autorité remise en question de manière directe.
Lorsqu’il prend connaissance de cette lettre, Mobutu réagit avec brutalité. Il lance une répression féroce contre les 13 parlementaires, les exilant dans leurs villages d’origine. Les 13 hommes subissent alors des emprisonnements, des tortures, des traitements cruels et humiliants, ainsi qu’une privation totale de leurs droits civils, politiques et sociaux.
Deux ans plus tard, voyant que les tensions avec Mobutu ne s’apaisent pas, Tshisekedi participe à la fondation de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social). Ce parti devient le premier mouvement d’opposition officielle au régime en place.
Cependant, cet engagement politique lui coûte cher. Sous l’ère Mobutu, Tshisekedi est plusieurs fois emprisonné. En 1985, une tentative de coup d’État contre Mobutu est déjouée. Le pays entre alors dans une période d’instabilité totale : d’un côté, l’opposition se renforce, et de l’autre, les mouvements de rébellion se multiplient.
Dans les années 90, Mobutu cherche une nouvelle fois à rassembler les Zaïrois autour de lui. Pour ce faire, il met en place la Conférence nationale souveraine, un forum censé redresser le pays.
Tshisekedi est nommé Premier ministre pour la première fois le 29 septembre 1991, mais il ne reste en fonction que jusqu’au 1er novembre de la même année. Il est ensuite reconduit à ce poste le 15 août 1992, cette fois-ci par le forum national.
Toutefois, durant son mandat, Tshisekedi se montre très critique à l’égard de Mobutu. Au lieu de gouverner dans l’ombre du maréchal, il attaque publiquement son régime.
Face à ces tensions, Mobutu finit par le limoger le 5 février 1993, sous prétexte que son gouvernement est jugé faible et dépourvu d’un programme clair par plusieurs observateurs politiques.
Trois ans plus tard, en 1996, la situation change radicalement. La santé de Mobutu se détériore et le pays sombre dans une nouvelle crise. Pendant ce temps, Laurent-Désiré Kabila, l’homme qui avait échoué dans la rébellion de 1985, revient en force avec ses troupes.
Dans ce climat chaotique, les Zaïrois sont de plus en plus perdus quant à l’avenir politique du pays. Le président Mobutu, souvent absent à cause de sa maladie, laisse un vide au sommet de l’État.
Tshisekedi se rend à Nice, où Mobutu suit des soins médicaux, et lui propose d’unir leurs forces politiques pour contrer l’avancée des rebelles. À ce stade, Mobutu n’a plus d’autre choix que d’accepter l’offre d’un opposant politique, préférant partager le pouvoir à Tshisekedi plutôt qu’à Mzee Kabila.
Cependant, au même moment, le Parlement se réunit en urgence dans la soirée du 18 mars 1997 pour voter la destitution du Premier ministre Kengo wa Dondo.
Le pays reste alors sans Premier ministre pendant environ deux semaines. Finalement, le 2 avril 1997, après de longues négociations, Mobutu signe l’ordonnance officialisant Tshisekedi comme chef du gouvernement. Sa mission est claire : ramener la paix et organiser des élections.
Mais ce revirement est de courte durée. Tshisekedi n’occupe ce poste que sept jours, devenant Premier ministre pour la troisième fois sous Mobutu.
Le 11 avril 1997, il est brutalement évincé. Cette destitution est notamment due à sa décision de dissoudre le Haut Conseil de la République – Parlement de Transition, afin de rétablir le seul Haut Conseil de la République institué par la Conférence Nationale Souveraine.
Il tente également de partager le pouvoir avec l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo), mais cette démarche est immédiatement rejetée par la classe politique en place.
Un mois plus tard, le 17 mai 1997, Laurent-Désiré Kabila entre dans Kinshasa, marquant la chute définitive de Mobutu et l’effondrement des institutions en place.
En janvier 2001, un nouvel événement bouleverse le pays : Laurent-Désiré Kabila est assassiné dans son bureau. C’est alors son fils, Joseph Kabila, qui prend le pouvoir et s’installe à la tête du pays.
Opposition aux Kabila
Le 19 avril 2002, à Sun City, en Afrique du Sud, un accord est signé pour mettre fin à la Deuxième Guerre du Congo. Ce processus réunit 80 délégués représentant le gouvernement congolais (PPRD), les rébellions (MLC, RCD-Goma, RCD-ML), l’opposition politique et la société civile. Son objectif principal est de régler le volet politique de l’accord de Lusaka et de stabiliser le pays.
À la suite de cette guerre, des institutions de transition sont mises en place, intégrant les différentes factions impliquées dans le conflit et le dialogue. Ainsi, en 2003, un gouvernement de transition voit le jour sous la formule dite « 4 + 1 », dirigé par le président Joseph Kabila et quatre vice-présidents représentant les principales tendances politiques.
Cependant, Étienne Tshisekedi refuse catégoriquement de signer cet accord et de rejoindre le gouvernement de transition, estimant qu’il ne résout pas véritablement les problèmes du pays.
Avec son parti, l’UDPS, il organise une série de manifestations et appelle au boycott des actions de Kabila. Toutefois, ces mouvements ne rencontrent pas un grand succès, car une partie de l’opposition considère que la proposition de Kabila constitue une opportunité pour relancer le pays.
Fraîchement arrivé au pouvoir, Joseph Kabila cherche à légitimer son autorité en dotant la République démocratique du Congo d’une nouvelle constitution, afin de passer officiellement à la Troisième République. Depuis 1997, le pays ne fonctionnait qu’avec une constitution de transition.
En décembre 2005, cette nouvelle constitution est adoptée par référendum. Elle ouvre la voie aux premières élections démocratiques du pays, en 2006, auxquelles participent plusieurs candidats, dont Jean-Pierre Bemba et Joseph Kabila.
Pendant toute cette période, Tshisekedi et l’UDPS continuent de boycotter le processus électoral, qu’ils jugent non transparent. Comme prévu, les résultats de l’élection confirment la victoire de Joseph Kabila avec 58 % des voix, contre 42 % pour Jean-Pierre Bemba. Il entame alors son premier mandat présidentiel.
Entre 2006 et 2011, Tshisekedi reste un fervent opposant au régime en place. À travers des meetings et des conférences, il ne cesse de dénoncer la mauvaise gouvernance de Kabila.
En 2011, la RDC organise ses deuxièmes élections démocratiques. Le 23 décembre, les Congolais se rendent aux urnes pour choisir entre Joseph Kabila, candidat à sa propre succession, et Étienne Tshisekedi, principal leader de l’opposition.
Toutefois, Tshisekedi est une nouvelle fois déçu : les résultats officiels donnent Joseph Kabila vainqueur avec 48,9 % des voix, contre 32,3 % pour lui. Refusant d’accepter sa défaite, il revendique la victoire, se proclame président de la République et prête même serment depuis sa résidence de Limete.
Face à cette situation tendue, Tshisekedi demande à ses députés élus de boycotter le Parlement. Pourtant, la plupart d’entre eux choisissent d’y siéger malgré ses consignes. Alors que le climat politique reste instable, Tshisekedi voit sa santé se détériorer. Finalement, il se rend en Belgique pour des raisons médicales.
La santé commence à le trahir
En juillet 2014, alors qu’il atteint l’âge de 82 ans, Étienne Tshisekedi quitte la République démocratique du Congo pour aller se soigner en Belgique.
Malgré son état de santé fragile, il reste politiquement actif. Le 9 juin 2016, il signe un accord à Genval, en Belgique, avec plusieurs figures de l’opposition, dont Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Vital Kamerhe. Ensemble, ils forment un front commun contre le régime de Joseph Kabila.
En juillet 2016, le « Sphinx de Limete » annonce son retour en RDC, à l’approche de la fin du mandat de Joseph Kabila. Son arrivée est un événement majeur : il est accueilli en triomphe à l’aéroport de Ndjili par une foule de partisans en liesse.
Bien qu’affaibli par l’âge et la maladie, cet accueil spectaculaire prouve qu’il reste, aux yeux des Kinois, l’opposant ultime au régime en place.
Cependant, l’élection présidentielle, initialement prévue en 2016, est reportée à 2018 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dirigée par Corneille Nanga, officiellement en raison d’un fichier électoral incomplet. Cette décision déclenche une vive contestation dans l’opposition.
Tshisekedi et son mouvement, le Rassemblement de l’Opposition, refusent de participer au dialogue politique initié par Edem Kodjo et rejettent catégoriquement les conclusions des discussions menées sous l’égide du pouvoir.
Les 19 et 20 septembre 2016, des manifestations massives éclatent à Kinshasa pour exiger le respect de la Constitution et le départ de Joseph Kabila à l’issue de son mandat, prévu le 20 décembre 2016. Ces protestations sont violemment réprimées, faisant de nombreuses victimes.
Face à l’impasse politique, une partie des membres de l’UDPS accepte finalement de participer aux négociations menées par la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) en janvier 2017.
Ces discussions aboutissent à la formation d’un gouvernement de transition dirigé par Bruno Tshibala, officiellement nommé le 7 avril 2017. Pendant ce temps, l’état de santé d’Étienne Tshisekedi se détériore davantage. Il retourne une nouvelle fois en Belgique pour des soins médicaux.
Dieu décide
Le 1er février 2017, la famille annonce le décès du Sphinx de Limete, Étienne Tshisekedi, à l’âge de 84 ans, des suites d’une embolie pulmonaire. Sa disparition marque un tournant pour l’UDPS, dont le combat s’essouffle progressivement.
Il laisse derrière lui son épouse, Marthe Kasalu Tshibilayi, et leurs six fils : Jean-Claude Mulumba, Roger Ilunga, Félix Antoine Tshilombo, Christian Tshiminyi, Jacques Tshibanda et Thierry Tshisekedi.
Un mois après sa mort, son fils Félix Tshisekedi est nommé président politique du Rassemblement de l’opposition et secrétaire général adjoint de l’UDPS.
Le 27 juillet 2017, invitée sur TV5MONDE, sa veuve, Marthe Tshisekedi, lance un appel pour le rapatriement du corps de son mari.
Elle accuse les autorités congolaises de bloquer le processus en refusant de signer l’accord sur l’organisation des obsèques, alors que le document porte déjà la signature de l’UDPS et de la famille.
Après de longues négociations, un accord officiel est enfin signé le 21 avril 2018. Il définit les modalités des funérailles : financement, hommages et lieu de sépulture. Les représentants du pouvoir, de l’UDPS et de la famille Tshisekedi apposent leurs signatures en bas du document.
Le corps revient au pays
Pendant plus de deux ans, la dépouille d’Étienne Tshisekedi reste en Belgique, le temps que les tensions entre l’UDPS et le pouvoir congolais s’apaisent.
Le 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi devient président de la République démocratique du Congo à l’issue des élections organisées fin 2018. Après 32 ans d’opposition, l’UDPS accède enfin au pouvoir.
Malheureusement, Étienne Tshisekedi n’aura pas eu l’occasion de voir son fils accéder à la présidence, ce dernier ayant dû conclure un accord politique avec le FCC de Joseph Kabila pour gouverner.
Quatre mois après l’ascension de Félix Tshisekedi, le Sphinx de Limete est enfin rapatrié en RDC le 30 mai 2019. En provenance de Belgique, le jet privé transportant la dépouille d’Étienne Tshisekedi atterrit à 19h22 sur le tarmac de l’aéroport de Ndjili.
Le président Félix Tshisekedi, vêtu d’une chemise blanche à l’effigie de son père, assiste à l’événement en retrait, laissant la délégation présente accueillir le cercueil de son défunt père.
Les obsèques
Le mercredi après-midi, les autorités ont offert une journée « chômée et payée » aux habitants de Kinshasa pour marquer le début des funérailles longtemps différées d’Étienne Tshisekedi.
Durant ces trois jours de funérailles, le peuple congolais a rendu un hommage immense à cet homme d’État emblématique. Plusieurs pays ont marqué leur présence, tels que :
•Le président Denis Sassou Nguesso du Congo
•Paul Kagame, président du Rwanda
•João Lourenço, président de l’Angola
•Faustin-Archange Touadéra, président de la Centrafrique
•Edgar Lungu, président de la Zambie
L’ex-président Joseph Kabila, avec qui Félix Tshisekedi avait signé un accord de coalition pour diriger la RDC, s’est fait représenter par son ancien directeur de cabinet. L’Ouganda a également été représenté par son vice-président, Edward Ssekandi.
Avant l’inhumation, l’ex-opposant a été honoré par des dizaines de milliers de personnes réunies au Stade des Martyrs à Kinshasa le samedi.
Étienne Tshisekedi a été admis à titre posthume dans l’ordre national « Héros nationaux Kabila-Lumumba », au grade de Grand Cordon, selon une ordonnance présidentielle.
Le cortège s’est ensuite dirigé vers la commune de Nsele, dans la grande banlieue de Kinshasa, pour une dernière cérémonie en famille, en présence de tous membres proche de. Et Etienne Tshisekedi y a été inhumé, après la tombée de la nuit. Un gigantesque mausolée est érigé sur sa tombe.
Il y a tant de choses à dire sur Etienne Tshisekedi, il a fait beaucoup pour notre pays. Il a su unir, il a su combattre le mal. Malgré que chaque homme ait ses erreurs, Etienne tshisekedi wa mulumba reste un modèle pour plusieurs jeunes d’aujourd’hui. Mes sources sont en description n’oubliez pas.