Bakake, C’est une des chansons – que tu as peut être écouter dans ton enfance. Nous n’allons pas décortiquer les chansons- mais donner le goût. C’est elle. M’pongo love, qui a mis sa voix sur cette belle mélodie. Si je vous demande de raconter comment elle commence, c’est bien plus.
Les années 50
Le 27 août 1956, dans une ville de 65 kilomètres carrés. Alfride M’Pongo Landu est venu au monde. La famille vit sous l’autorité de Gilbert-Pierre Pongo, un officier de l’armée congolaise sous l’ère Mobutu. Sa mère, Directrice d’un Centre social pour l’éducation des filles. La vie de la jeune fille a de début difficile, en 1960 alors qu’elle n’a que 4 ans, une injection de pénicilline la rend totalement paralysée.
Elle perds aussi son père la père en 1961, tué dans un règlement de comptes politico-militaire qui régnait au Congo. Durant deux ans, elle commence de soins pour retrouver l’usage des jambes. Et coup de chance, ça marche. Il retrouve mobilité mais avec des déformation. Ce qui va affecter sa vie plutard. Elle fait ses études à l’école primaire notre dame de boma.
Début de la carrière musicale
Elle est engagé en tant que secrétaire de direction dans la société de concession automobile Districars de Dokolo. Grâce à une amie, M’pongo est présenté à Empompo Loway, saxophoniste de Afrisa international de Tabu ley. Et le courant passe entre les deux. Il devient ainsi son encradeur. Et lui cherche quelque musicien pour l’accompagnement des ses premières chansons.
Pour la scène musicale, elle adore de nom de M’pongo love. Un nom pris principal de celui qu’elle a depuis sa naissance et aussi de l’orchestre de Empompo lawai le Tcheke Tcheke Love. Dans ces années 70, une autre star fait trembler la musique congolaise Abeti masikini. M’pongo love veut aussi prendre un place. Tout ne sera pas facile du premier coup.
Mais dès sa première chanson « Pas possible Maty » sortie en 76 l’album » L’Afrique danse avec M’Pongo Love » sorti en 77. Le kinois sont conquis, elle a de la place dans la musique congolaise tout comme Abeti masikini.
La comparaison commence là, d’ailleurs j’ai fait une autre vidéo sur abeti masikini. N’oubliez d’aller la regarder âpres celle-ci.
Toujours avec l’aide de Empompo Loway, elle partage la scène musicale avec abeti masikini à Ciné Palladium aujourd’hui devenu Cinépolis.
L’orchestre « Tout choc Zaiko Langa langa » joue aussi la même journée. C’est son premier concert depuis ses débuts en musique. Sa beauté, sa voix. M’pongo love commence à séduire ses premiers Public raflant la place d’Abeti masikini qui chantait la plupart du temps en swahili.
En 1976, elle fait sa première tournée en Afrique de l’Est et se rend célèbre au Festival Mondial des Arts Nègres à côté de Franco luambo au Nigeria. Mais ce n’est que le début. M’pongo love veut aussi atteindre le public hors de son pays, le chemin reste long.
La consécration
Empompo a des bras longue, ils demandent à ses amis écrivain, d’accompagnement la fille, M’pongo, sur ce chanson. Et M’pongo love tisse des bonnes relations. Ce qui encore marcher pour elle.
Elle a grâce à son mentor, un carnet d’adresses d’artiste comme Freddy Mayaula Mayoni, Lutumba Simaro et Souzy Kaseya. M’pongo love une grande équipe pour mieux percer dans musique. Elle a moins de chance d’échouer. La machine a musique est lancée dès 77, avec la chanson « ndaya » composé par Mayaula mayoni qui dénonce la polygamie.
Grâce à la polémique qu’elle lance, la chanson est un carton au public kinois, les femmes voient une voix féminine atteindre ce niveau. Elle a eu leur soutien directement.
Elle n’arrête pas, D’autres chansons à grand succès s’ensuivront rapidement « Kapwepwe», , « Marketing International », « Koba », « Monama », .. et c’est vraiment l’apogée de la star. Des contrats hors pays tombe comme elle voulait. Elle fait une tournée en Ouganda, la République du Congo, la République centrafricaine, l’Afrique de l’ouest aussi. Mais au fond, M’pongo ne se sens pas vraiment épanouie.
M’Pongo Love en solo
Près de 5 ans après qu’Empompo Loway. M’pongo love veut voler vraiment sur ses propres ailes. Alors elle s’écarte de son mentor pour se concentrer uniquement en solo. Elle reste avec le groupe d’accompagnement devenu alors son orchestre.
Son groupe, le Tcheke Tcheke Love reprend ses activités sous une nouvelle formule dirigée par Merry. C’est dans ce même groupe que tshala muana fut danseuse. Pour mieux gérer sa musique, Elle crée alors un label « Lover’s music » afin de produire ses propres albums.
La même année, elle fait un concert caritatif au centre poliomyélite de Bonoua en côté d’ivoire, dont les recettes seront attribuées à la caisse du même centre. Son style d’approche sur musique fascine tout le monde. Une rumba très romantique, séduisante, des poésies. Bref des bon plat.
L’album « M’pongo love » vient encore confirmé son talent avec des titres comme, « Fétiche M’pongo », dédiée à sa mère, « Trahison », qui exploite le thème de la mauvaise compagnie, et « Femme commerçante », qui loue la bravoure de la femme sortie en 1982.
.La chanson qui peut illustrer son talent et tout ça est c’est « Bakake » œuvre du professeur Oscar Diyabanza sortie 1983 avec l’album M’pongo love volume 2. Chanson sera encore reprise 4 ans plutard.
Elle nous ort alors l’album Mokili compliqué en 1985, qui compte des titré comme Mokili compliqué, Tongo etani (M’Pongo Love), Semaine perdue. Toutes écrites par elle même.
Elle nous sort également l’album « Vivre avec toi », qui avait comme titre phare «Yoko » et contenait des chansons comme « Rebe », «Vivre avec toi », etc. Elle preste aussi un concert au congrès de l’abidjan avec l’invité surprise tshala muana et le trio dasufa.
Durant ces même années, elle préfère alors s’installer temporairement au Gabon. Elle enregistre aussi à Paris aux éditions Mélodie, l’album « Partager » avec Bopol Mansiamina et une chanson signé lutumba simaro sortie en 1987. C’est son dernier album qu’elle a pu faire sortir.
Son succès la vaut d’être comparé à Abeti masikini mais elle préférait l’appeler « Grande sœur » que « rivale » comme les fans voulais.
Malgré d’apaisement public, des petits pique se remarquait facilement dans leur chanson tel que « bilanda landa » côté abeti masikini et « koba » sortie par M’pongo love.
La maladie et la mort
Depuis le Gabon, M’pongo love tombe malade. Les médecins la diagnostic, et trouve la méningite cérébrale. Et les pronostics ne sont pas rassurant. Elle rentre alors rapidement à Kinshasa pour faire se soigner.
La clinique universitaire de Kinshasa qui la reçoit. Mais malheureusement, la mort a eu raison sur elle le 15 janvier 1990 juste après quelques semaines d’hospitalisation. La nouvelle est confirmée par les autorités.
Les hommages sont organisées notamment à la cathédrale Notre-Dame le 17 janvier en présence des plusieurs musiciens et connaissances. La même journée les après midi, le corps de l’argent dors éternellement à la cimetière alors qu’elle avait 33 ans.
Mère de 3 enfants, elle a conquis le public avec sa voix aiguë, sa beauté et surtout sa musique malgré son handicap physique.