NiIl est considéré comme parmi le précurseur de la musique chrétienne. Par ses chansons, il a beni un grand nombre de personnes.
Lui, c’est Charles mombaya, peut vous le connaissez à travers cette chanson.
Alors laisse moi le temps de vous raconter en quelques minutes l’histoire de Charles mombaya. Depuis le début de sa vie et ces derniers instants sur cette terre.
1. La naissance.
Notre histoire commence dans la capitale congolaise le 31 octobre 1956, maman Catherine ngonde enfante Charles Mombaya Masani.
La famille de Papa charles miswanga nabar acceuille alors leur premier enfant, ils en auront 13 ensuite. Donc charles mombaya est l’aîné de la famille.
Il a passé plus de temps avec son oncle maternel masani, dont il a pris le post nom. Il est d’abord catholique, mais s’est vite converti au protestant.
Il a fait ses études primaires à bumba dans la province d’Équateur. C’est là qu’il reçoit son baptême à la veille du Noél en 1974 à l’église communauté baptiste du fleuve congo à lisala.
il a continué ses études à l’INA pour tenter d’être Gradué en musique de l’Institut National des Arts (INA).
2. Un pas vers la musique
Déjà en 1975, il crée la chorale « les ambassadeurs du Christ »… Il crée des chansons pour la chorale de l’église CBFC victoire.
3 ans après la création de la chorale soit en 1978, il prend déjà la charge de dirigée une chorale composée de 5.000 chantres à l’occasion du centenaire du protestantisme au Congo (RDC).
L’année suivante, il participe au concours sur l’hymne de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Il sera ensuite admis dans le même groupe au sein duquel il assumera les fonctions de directeur technique adjoint.
En 1980, il crée « les messages » un des premiers groupes de musique chrétienne au Zaïre aujourd’hui RDC. Cette initiative a réuni 85 musiciens chrétiens congolais pour l’album audio-visuels asifiwe, qui aura vraiment du succès au delà des frontières du Zaïre.
En 1981, avec sa chorale « les ambassadeurs du Christ », ils réussissent à remporter plusieurs prix dont celui de meilleur chœur mixte à l’occasion du premier Festival national des chorales chrétiennes, organisé par église réunis dont l’Église Catholique, Protestante et Kimbanguiste.
En 1982, il prends aussi une autre responsabilité entant que chargé du programme national de musique au secrétariat général de l’Église du Christ au Congo. La même année, il est consacré diacre par la Communauté baptiste du Fleuve Congo.
En 1983, sa chanson « dot » reçois le prix au premier. En 1985, alors qu’il travaille comme secrétaire à l’église du Christ au Congo, la communauté reçois le pasteur jean Fisher venu de France pour enquêter sur la musique chrétienne au Congo.
Et le pasteur est impressionné par le travail qu’à fourni le jeune charles pour l’aider dans son enquête et l’a promis une bourse pour approfondir ses études à Paris. Après quelques années études, il obtient afin son diplôme à l’Institut national des arts (INA) de Kinshasa en 1986.
3. Des grandes ambitions
Nous sommes en 1992, il sort l’album asifiwe en version CD cette fois ci. Dans la même année, soit le 20 mai 1992, avec l’amour d’unir, lui pousse à créer l’Association des Musiciens Chrétiens du Zaïre, qui deviendra après AMCC dont il fut le président jusqu’à sa mort.
Dans l’AMCC, il réunissait les musiciens chrétiens congolais de toute religion, catholique, protestante et autres. On peut apercevoir cette union dans la chanson « nkembo na Yahweh » qui réunit exceptionnellement plusieurs musiciens chrétiens venus de nombreux communautés.
En 1993, il a l’occasion par une bourse soutenu grâce l’église du Christ au Congo, de partir pour la première fois en Europe pour faire la Maîtrise de musicologie et d’un Diplôme d’études approfondies.
En 1994, l’album « el shaddai », qui est rempli de belle mélodie qui nous pousse à adorer, louer l’Éternel. Avec la chanson comme sublime mystère, une reprise d’un célèbre cantique composé en 1886 par Carl Boberg, l’album capte encore plus de public.
Accompagné d’un chorale de 30 jeunes congolais, le frère Charles participe sous invitation de l’UNESCO pour représenter l’Afrique au Mémorial d’Hiroschima au Japon en 1995.
Il voyage encore à Paris en 1995 pour continuer et terminer ses études pour obtenir une Maîtrise de musicologie et d’un Diplôme d’études approfondies.
Charles apprend la maîtrise des techniques de la prise de son et mixages. C’est ainsi qu’après les chorales, il compose lui même son propre style mélangeant la technique vocale des chorales sur des instrumentales modernes de la rumba et toutes sortes de styles.
A ce même moment, il crée la chorale » ASIFIWE » qui l’accompagnaient dans certaines de ses tournées à travers le monde. Ce nom qui signifie « tokumkisa » ou « louons », aura encore plus d’importance ce qu’on fera tout juste après.
En effet, Papa charles fait des navettes entre Europe et Afrique, il a été vraiment poussé par sa communauté chrétienne. Enfin en 1996, il obtient finalement une maitrise en musicologie et un diplôme d’études approfondies de littérature de l’université Paris-Sorbonne.
Après son obtention de diplôme, il crée une structure de production ASIFIWE sprl, qui compte à son sein un studio d’enregistrement, deux bancs de montage virtuel et une maison de distribution dont il était le président-directeur général.
La structure fonctionne à l’époque aux installations de la cité de la Radio télévision nationale (Rtnc). Il travaillait aussi en collaboration plusieurs artistes chrétiens notamment l’évangéliste Denis ngonde qui s’occupe de la distribution de certains albums.
Sous son studio asifiwe, il sort l’album louange plus sorti en 1997 qui compte 11 titres exceptionnels. L’année suivante, il sorti l’album « Rabbi » contenant 10 titre dont « je dois partir » chanté par Aime nkanu, et plusieurs titre inédit.
Avec son studio asifiwe, il a révolutionné la façon de faire de vidéos. Il sorti deux albums en 1999 avec Gospel plus et Retro. Avec Retro, l’album anniversaire, qui contient la reprise de plusieurs de ses anciens titres. Comme azali koya avec son équipe d’Europe et aussi la chanson Délivrance…
La chose la plus remarquable autour de Papa Charles mombaya est qu’il était majoritairement entouré des figures féminines qu’il poussait. Ce qui lui a valu quelques critiques comme d’habitude dans le sphère musicale.
Il joue aussi au stade Tata Raphaël en 1999 devant plus de 30 mille personnes. Sur scène il avait aussi Denis ngonde marie misamu, carlyto et les autres.
4. Nouvelle décennie
En 2000, il sort l’album « Tu es Dieu »… Un album qui démontre encore que l’homme a eu beaucoup d’histoire. Dans cet album, il fait intervenir Sandra mbuyi ainsi que l’or mbongo, pour ne citer que celles-là.
Pour la nouvelle décennie, il se produit encore une fois ah stade Tata Raphaël le 19 février 2000 au concert d’action de grâce.
On peut remarquer aussi la participation de Marcel mboungou, matou Samuel David ntumba et les autres. La même année, il est est encore plus invité par l’UNESCO pour animer une conférence sur l’héritage culturel à l’ère de la mondialisation en Jordanie.
En 2002, toujours dans le sphère musical, il crée une émission télé Star pour Jésus sous la production de asifiwe. Au cours de la même année, il est le seul musicien chrétien à être décoré par le gouvernement congolais de la « Médaille de Mérite artistique ».
Au mois de décembre de la même année, il est désigné meilleur musicien chrétien de l’année 2002 par « Mérite Congo Awards ».
Charles mombaya donné tout l’œuvre de Dieu à travers la musique. Il est un mentor, un père, un repère, un encadreur, un recadreur.
Parfois, il facilité certains musiciens chrétiens avec son label pour pouvoir enregistrer des chansons. En 2003, Il joue aussi en Bruxelles à Madeleine avec son équipe asifiwe d’Europe. Et sort aussi l’album « Inch’Allah »…
Son dernier œuvre musicale est » Allô! Téléphone »… Papa mombaya vise plusieurs variétés, qu’on dit « mondaine » principalement dans la chanson » Allô téléphone » avec le style coupé décalé dans la musique chrétienne, c’est du jamais vue.
Dans l’album, on trouve aussi la chanson « Bula ntulu ya nini ? » en featuring avec Marie misamu. On a aussi fait une vidéo sur Marie misamu, n’oubliez pas d’aller la voir.
Continuons notre histoire…
Dans cet album, on a aussi la chanson bandeke interprété avec Sandra mbuyi.
A l’occasion des 30 ans de sa carrière, il organise un concert à Londres le 4 septembre 2004 avec plusieurs autres musiciens devant des milliers des chrétiens… Durant sa carrière, il a fait plusieurs tournée au monde. France, Belgique, Etats Unis, Japon. Il a fait vraiment de son mieux pour répandre la parole de Dieu à travers sa musique.
4. Héritage
Avant de bien continuer, la vidéo… Voici une petite liste de l’héritage musical de Papa charles
Au-delà de ses propres œuvres, il aura profondément marqué et influencé une génération entière d’artistes gospel, dont plusieurs grandes figures : Or Mbongo Lemba, Dorcas Kaja, Sandra Mbuyi, Nana Lukezo, Chimène Manzambi, David Lukezo, les kunda sisters, Aimé Nkanu, Lazare Taka Sasa, Dav Ngoma, pour ne citer qu’eux.
Vu qu’il était producteur, il réunissait plusieurs artistes chrétiens afin d’immortaliser plusieurs cantique populaire protestant.
Il était aussi chef de travaux à l’université de Kinshasa. Il a donné la chance à plusieurs musiciens connu d’aujourd’hui en détectant tôt leur talent avec l’aide du Saint Esprit.
5. Dieu decide de rappeler son serviteur
Charles Mombaya meurt le dimanche 20 mai 2007 à 11h30 dans son domicile à salongo dans la commune de lemba.
Le 29 mai, Ses obsèques ont réuni des milliers de chrétiens avec la présence de plusieurs musiciens, artistes comédiens, délégations des provinces de la RDC et d’autres pays…
On peut aussi remarquer la présence autorités politico-administratives et responsables religieux. Tout se déroule à la cathédrale du Centenaire protestantdans la ville de Kinshasa dont il avait vu la construction en 1978.
La cérémonie a duré des heures, avec des témoignages de la famille, des ses proches. La tristesse règne dans la salle, quand la chorale entamer une de ses chansons, des pleurs, des cris, des larmes.
Le corps prends directement la direction du cimetière de Kinkole à Kinshasa. Il est mis sous terre le mardi 29 mai 2007.
Il a laissé 4 enfants, et le monde de musique chrétienne
orphelins d’un grand homme, qui nous a laissé 20 albums. Repose en paix.
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