Ça vous rappelle quoi ? Certains penserons à la personne de Joseph Mobutu… Le plus concentré parlerons de la Zaïrinisation. Cette idéologie a changé la vie des congolais, pas nationale mais aussi à l’international. Restez quelques minutes pour que je vois raconte les histoires cachée derrière la Zaïrisation.
1. Vive le Zaïre
Bon, je tiens à préciser dans cette vidéo, nous ne parlerons pas de toute l’époque du Zaïre. Notre vidéo ne sera pas vraiment à l’ordre chronologique des fais.
Nous allons simplement parler de l’arrivée de l’idéologie « Zaïrinisation » qui est a débuté vers 67 jusqu’à 74. Nous allons prendre les évènements allant de 67 à 74. Ceux qui ont vécu cet époque, veuillez rectifier en commentaire quelques erreurs. Car j’ai pris des informations par-ci par là.
Nous allons parler des plusieurs événements, dont le combat du siècle, le festival Zaïre 74, le sacre du Zaïre à la can et aussi le Zaïre à la coupe du monde. Le 27 octobre 71, le président Mobutu amène une autre idéologie d’idée « recours à l’authenticité ».
Après cela, une série de mesures sont prises par l’état pour se détacher de l’occident et sa domination sur le pays. Le sommet est que le pays devient « République du Zaïre », des nombreuses villes sont rebaptisées, comme Léopoldville devenue Kinshasa.
Et les forces armées devient « Forces armées zaïroises » (FAZ). Mobutu pronne le retour aux racines traditionnelles pour ainsi favoriser la décolonisation de la population au sein du pays.
Il faut savoir que le mot « Zaïre » est portugais. Pas claire pour une période qui veut recourir à l’authenticité. D’autres pays ont eu de nom purement dans leur dialecte comme Zimbabwe ou Burkina Faso.
Nous, Mobutu choisit une déformation portugaise du mot « Nzadi » qui signifie fleuve dans la langue bantoue, précisément parlé au royaume Kongo. Le mot a été utilisée pour désigné« la rivière qui engloutit toutes les autres rivières » pour décrire l’immense le fleuve Congo d’aujourd’hui.
Durant cette période, plusieurs idée panafricaniste émerge à travers le continent. Tel que le Sénégalais Léopold Senghor avec Aimé Césaire pour la « la négritude », le Ghanéen Kwame Nkrumah s’est fait l’apôtre du panafricanisme et de la « conscience noire » et le Tanzanien Julius Nyerere défend un « socialisme africain ».
Mobutu aussi veut entre dans la liste avec son « recours à l’authenticité »… Il ne veut pas rester derrière. C’est la mentalité qui régnait à l’époque après plusieurs vagues d’indépendance. On ne peut pas lui en vouloir.
2. Économie
Dans l’économie, le changement a commencé très tôt, déjà en 1967, le franc congolais est remplacé par une nouvelle monnaie : le zaïre, divisé en 100 makuta (singulier likuta).
Dans son arrivée, 1 Zaïre vaut alors 2 dollars américains. Mobutu voulais mettre pression au bloc occidental. L’autre fait de Zaïrisation est que Mobutu privatise des nombreuses entreprises étrangères en le donnant à ses proches. C’est à dire la nationalisation des biens comme en Chine.
3. Le drapeau, l’hymne : l’éducation
Le drapeau change totalement passer de bleu rouge jaune à Vert, jaune rouge. L’hymne aussi prends un coup de pinceau. Il faut savoir que plusieurs religion dites traditionnelles utilise aussi la couleur verte comme référence à la tradition.
il est sur fond vert (ce qui rappelle la foi en l’avenir) frappé au milieu d’un vigoureux bras tenant une flamme rouge qui représente l’esprit révolutionnaire de la nation et la flamme des martyrs de l’indépendance.
L’étendard présidentielle du Zaïre ressemblé à ça. ! J’avoue ce n’est pas beau à Voir. Mais bon ! L’éducation commence à être donnée dans nos 4 langue nationale comme le lingala, tshiluba, kikongo et swahili dans certains coins du pays.
Dès son arrivée au pouvoir, Mobutu encourage l’usage du lingala et fait la promotion des danses et des chants traditionnels. Il bannit de la radio la musique populaire occidentale et se pose en champion de la musique locale « authentique » illustrée notamment par Franco, Tabu Ley et Docteur Nico.
En 1973, le Zaïre a eu l’introduction de travaux communautaires d’intérêt collectif « salongo ». tout homme en bonne santé était tenu de consacrer le samedi après-midi à des travaux d’intérêt général, généralement en agriculture ou en projets de développement : élimination des mauvaises herbes, nettoyage des ordures et balayage des rues, entretien des sentiers de bicyclette, etc.
Par sa manière de voir les choses, Mobutu a fait oublié à tout un pays l’existence de plus 300 groupes ethniques.
Grâce à ses dons de communicateur et à une énorme machine de propagande, Mobutu réussira à développer un sentiment d’identité commune et à insuffler à beaucoup de ses concitoyens la fierté d’être Zaïrois, accomplissant en quelques années ce que le colonisateur n’avait pas réussi à faire en plus d’un demi-siècle. Le tribalisme était vraiment a son bas niveau depuis que le Congo est devenu indépendant.
4. Changement de noms
Dans ses séries de décision, Mobutu promulge le 20 juillet 1973, la loi relative au nom des personnes physiques. En claire, l’article 58 de cette loi stipulait que « les noms doivent être puisés dans le patrimoine culturel zaïrois. Ils ne peuvent en aucun cas être contraires aux bonnes mœurs ni revêtir un caractère injurieux, humiliant ou provocateur. »
Enfin, il était clairement dit, dans cette loi, que tout zaïrois qui, avant l’entrée en vigueur de cette loi, portait un nom d’origine étrangère devait absolument y renoncer. Pour donner l’exemple, Joseph-Désiré Mobutu se fait appeler officiellement « Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Zabanga » qui signifie en français » Mobutu, le guerrier tout-puissant et victorieux à qui rien ne résiste »… Hum !
Et plusieurs membres du gouvernement ont suivi le pas et voici quelques noms qui ont changé : Léon Lobitsh devenait Kengo wa Dondo, Thomas Lwango devenait Lwango Kashamvu Kalwango Birhwalina. Dit moi en commentaire, le nom que tu portais à cet époque ? Et si tu détiens encore ce nom jusqu’à présent.
5. Changement de style vestimentaire et manière de parler
Mobutu n’a pas simplement changer le nom, il a aussi changer le style vestimentaire de tout un pays. Fini les costumes à l’européen, vive L’ABACOST donc « à bas le costume ». l’ABACOST fut une veste de costume sans col, à manches longues ou courtes. Inspiré du costume à col Mao porté par les chinois au cours du règne de Mao Tse Toung, l’ABACOST zaïrois était porté avec un simple T-shirt ou une chemise légère.
Chez les femmes, la minijupe et le pantalon sont strictement interdits au profit de la robe ample de style africain trois pièces, aux motifs colorés.
À part la manière de s’habiller, Mobutu a changé aussi la façon de parler. Plutôt que d’utiliser « Madame et Monsieur » comme l’occident, il prône l’expression « Citoyen et Citoyenne » était mieux adaptée pour lui. Tout ce que j’ai dit était une obligation, si tu ne t’aligne pas. Tu risques gros. Il ne blaguais pas.
6. Côté culture et Sport
En 1971, vous remarquez que les années ne se suivent pas, je prends les histoires par catégorie. L’Association Sportive Victoria Club change de nom et devient AS Vita Club à cause de la Zaïrianisation. De l’autre côté, Tout Puissant Englebert devient Tout puissant Mazembe
Le 16 décembre 1973, Vita gagne la Ligue des champions de la CAF avec une victoire de 3-0 pour remporter le titre face Asante Kotoko dont il avait perdu en aller 4-2. En ce moment, Franco luambo est comme président du club.
Nous rentrons quelques mois avant, soit le 14 mars 74. Le Zaïre emmené par son attaquant Pierre Ndaye Mulamba auteur de 9 buts, remporte le trophée de la coupe africaines des nations après avoir battu la Zambie lors de la deuxième finale disputée au Caire sur le score de deux buts à zero.
La finale a dû être rejouée après s’être terminée sur le score de deux buts partout après prolongations. Avant l’arrivée des pelnaty, c’est sûr… Le Zaïre se présente alors à la Coupe du monde 1974, en tant que seul représentant du football africain, et comme vainqueur de la CAN 1974.
Mais c’est une échec grave de la part des Zaïrois, ils ont pris deux zéro face à l’Écosse, neuf à zéro face à la Yougoslavie et pour terminer 3 zéro face au Brésil. Il faut savoir que c’est la seule participation de la RDC ou Zaïre à une coupe du monde. Force nos léopard, cette année on ira.
Mobutu n’a pas simplement envie que le mouvement Zaïre reste qu’en Afrique. Il veut que tout le monde en parle, qui de mieux d’inviter des grands boxeurs de l’époque. Alors Mobutu met le paquet pour organiser le « Rumble in the jungle » » La baston dans la jungle », surnommé ensuite » combat du siècle » par son ampleur.
Avant d’arrive à ce combat, le Zaïre organise le festival Zaïre 74 pour annoncer la couleur de l’événement pour faire la promotion de son pays. Entre le 22 au 24 septembre 74, au stade du 20 mai. Plusieurs artistes se produisent devant plus 60 000 kinois.
Plus de 31 groupes et artistes, dont 14 venant de l’étranger. On peut citer le plus connu James Brown, The Jackson’s Five, Johnny Pacheco ou Miriam Makeba.Côté congolais, on avait Tabu Ley Rochereau, Franco Luambo, Abeti Masikini, Zaiko Langa Langa et bien d’autres. Ses présentations sont rassemblées dans l’album Zaïre 74 : The African Artists.
Le combat est annoncée d’abord 25 septembre soit après la fin du festival Zaïre 74. Mais a été repoussé pour le 30 octobre suite à des contraintes organisationnelles. Ils s’entraînent tout l’été à Kinshasa, Ali faisant même de longues courses le long du fleuve Congo afin de parfaire son endurance.
Nous sommes, le jour-j, le 30 octobre 74, les organisateurs choisissent 4 heures du matin pour correspondre à 22 heures des Etats Unis. Et la transmission sera en direct sur les chaînes américaines. Plus de 100 milles spectateurs viennent assister. Je vous épargne de la durée du combat, le moment mythique est quand le public commence à chanter en lingala « Ali bomaye ! » « Ali tue le ! » .
À bout de souffle, le visage tuméfié par les coups d’Ali, Foreman tombe KO au 8e round se relevant une seconde trop tard. Mohamed Ali gagne, et reprend ainsi son titre dix ans après son premier combat contre Sonny Liston. Mobutu n’a pas gardé son argent que pour le combat, il mis aussi dans un autre sport qui attire plus de public le football.
7. Problème avec le pape
Avec tout ces décisions visant à effacer le catholicisme de la vie sociale du pays, notamment la suppression de la fête officielle de Noël, l’enseignement religieux interdit, tout comme la possibilité de donner un prénom chrétien aux enfants.
« En décembre 1971, Mobutu ne reconnaît plus que les seules Églises catholique, protestante et kimbanguiste (EJCSK) et fait dissoudre, puis interdire en 1972, les sectes. »
Le Vatican envoi plusieurs émissaire pour les entretiens avec Mobutu, lui même mais ça n’aboutit à rien. Jusqu’à ce que le Pape vient en personne deux fois en mois de 5 ans dans un même pays. Ce qui est vraiment rare pour un pape.
Ce qui démontre l’immense pouvoir qu’avait les décisions sur tout un peuple. Les mesures se sont apaisées au fil des années surtout côté religion.
Je voulais faire tout un chapitre sur les conséquences de l’arrivée du Zaïre. Mais je vous laisse l’espace commentaire pour me dire, quel conséquence négative ou positive Avez-vous eu dans le changement du Congo au Zaïre ?