Il a joué avec Papa Wemba, King kester et Koffi Olomidé. Il a démontré son talent à tous les orchestre qu’il a passé. Après avoir servi le monde, il s’est converti mais tout n’était plus facile pour lui. Et a fini par rejoindre la voix du Seigneur après beaucoup de combat.
Jeunesse et carrière
Notre histoire débute dans la capitale congolaise. L’enfant cleophas Claude Dieka mbaki voit le jour le 12 octobre 1961. il est l’enfant se simba simba et maman pascaline mbombo. Il passe toute son enfance dans la commune de barumbu.
Il passe aussi quelques temps pour ses études à l’internat du Petit Séminaire Saint Jean Berchmans de Lemfu près de kisantu. À Kinshasa, il fait ses études humanitaire à l’athénée de ngiri-ngiri, ensuite il rejoint Collège Saint Pierre de Kinshasa pour obtenir son bac. Dans cette école, il fait connaissance avec son ami d’enfance Derval.
Vers la musique
Cleophas et son ami Derval fréquente déjà le groupe du quartier Kanako Chipriquez Bango, Fondé par Tonton Boutshie. Ce groupe leur attire de l’attention dans la commune de Lingala, et peu à peu il commence même à jouer l’enlever le rideau de viva la Musica de Papa Wemba.
Malgré qu’ils ont leur, Cleophas participe aussi à plusieurs reprises aux répétitions de viva La musica entant que spectateur. Vers la fin des années 70, alors le leader du groupe Viva la Musica souffre d’une angine de poitrine.
Il y a pas vraiment des voix pour interpréter certaines chansons dans la répétition. Mais Cleophas Claude essaie de combler le trou en interprétant une une version improvisée de la composition de son ami Derval « Elu Sharufa »

Le public l’apprécie, Papa Wemba aussi. Et il est directement soliciter pour intégrer officiellement viva la Musica en 1978, et il enregistre la même chanson avec Papa Wemba.
Dans l’orchestre, il s’est fait directement appelé Debaba, il contribue notamment dans plusieurs hits. On peut le remarquer dans « Méa Culpa » et « Ngonda » sorti en ********
En 1981, il compose le titre « Abidjan », un succès immense avec l’accompagnement de Maray Maray, Fafa De Molokaï et Bengali Petit Prince.
1982 : Victoria Eleison…
Nous sommes en 1982, suite à des problème interne, Papa Wemba perds la majorité des musiciens parti rejoindre Victoria eleison, créé par King kester, Debaba aussi en fait partie.
Nous avons déjà raconter une histoire sur Papa Wemba et King kester, n’hésitez pas d’aller la voir. Mais son passage à Victoria ne sera que des quelques mois, il part lui même frayer sa voix.
Historia Esthétique
Après quelques mois et sans projet dans victoria eleison. Debaba se lance avec Koffi Olomide, dans une nouvelle aventure pour créé l’orchestre Historia Musica en 1983.
Les deux artistes se partagent les tâches, Koffi Olomide comme président, Debaba comme membre fondateur, on ajoute Lele nsundi comme directeur artistique.
L’orchestre nous sort l’album Sauvetage la même année, avec les chansons comme « L’amour Du Risque »,« Wydeza » ou« Toli Ya Libala ».

Koffi Olomide quitte le groupe juste après la sortie de l’album, et le groupe sera rebaptisé Historia Esthétique par les deux restant. Mais Lélé Nsundi quitte lui aussi le pays pour aller vivre au Gabon. Debaba reste seul.
Mais il a chance, il signe un contrat de production avec les Éditions vevé les années qui suivent. Pour le groupe ne suivit pas vraiment, pas de production, pas de concert.
En 1985, Debaba reviens avec quatre titres dans Kayikoley, avec les chansons comme « Mille Baisers », « Mama Lomé ». Depuis que le groupe l’appartient, Debaba à la peine à rentabiliser malgré ses sorties. Le groupe n’avance pas.
Et il prend une décision de rompre son contrat avec Éditions Vévé pour rejoindre un groupe qui monte en puissance.
1985–1994 : Choc Stars
Après l’échec de son groupe, Debaba ne dégonfle pas. Il met son statut du leader à côté pour rejoindre Choc stars en 1985. Il est bien accueilli dans le groupe Choc stars, car l’orchestre vient de subir le départ des plusieurs figures dont Bozi Boziana , Sedjoka, Monza 1er et Fifi Mofude.
Seul le maître à bord Ben Nyamabo, Petit Prince, Général Defao et Djuna Djanana. Debaba en profite pour bien s’intégrer. Il prend directement place avec sa voix inédite, dont il laisse des traces dans les chansons comme « Engombe », « Celio Déclarant », « Futi » et « Libala Ya Bosembo » sorti en 1985.
El shabab a contribué avec sa voix dans des titres de presque tout les membres du groupe. « Kelemani » de Ben Nyamabo, « Jardin de mon cœur » du guitariste Roxy Tshimpaka, « Mauvais Souvenir » de Carlyto Lassa. Je ne peux pas tous les cités.
En 1987, il participe aussi au projet « Zikondo », l’album est largement sa composition. Et il est bien accueilli par le public, ce qui démontre son talent d’auteur et aussi interpréte.
En 1989, el shabab s’associe avec Carlyto, Vincent Dusart et Nzaya Nzayadio pour nous faire sortir le projet Zaico. Il faut savoir que l’album n’est pas inclus dans choc stars.
Vers 90, le groupe Choc stars commence à s’étouffer. Plusieurs membres clé quitte au fur à mesure l’orchestre, alors que Debaba est devenu chef d’orchestre. En 1994, il décide plus aussi de quitter le groupe Choc stars.
L’appel à Dieu
Après son départ de Choc stars, Debaba rentre chez papa Wemba pour participer à une tournée africaine et européenne.
Pendant la tournée, Debaba changé sa manière de voir le chemin qu’il a pris. Il décide de tout abandonner et rentrer en soi.
Et en 1995, il renonce directement à la musique profane, pour se focaliser sur le chemin de Dieu. Et devient ainsi frère Cleophas, son nom de naissance. Mais il est majoritairement appelé frère Debaba.
Il a commencé à prêcher la parole tout en faisant témoignages de la vie qu’il avait avant, comment le chemin du Christ l’a sauvé.
Après sa conversion, il n’abandonne pas la musique. Il nous sort son premier album chrétien en 1997 Nazhiréa (Who’s That Girl?). L’album est majoritairement interprété par la jeune Marie misamu. L’album a vraiment perce au pays, avec le titre qui nous vient en tête « Le Dieu qui connait tout ».
L’année suivante, il nous fait sortir l’album Musamaliya. Celui-ci n’est pas un grand succès comme le précédent. Mais à sa place avec des chansons édifiantes comme « Musamaliya », « La Conversion », « La Réconciliation », « La croix est le terminus », « Louange À Dieu ». « Les Signes de la Fin » en 1998).
L’apôtre Debaba était un grand homme de Dieu, qui dirigeait son propre ministère à Kinshasa où il avait implanté son église, dans la commune de Barumbu
La mort arrive
L’artiste abandonne peu à peu la musique pour se consacrer totalement à la prédication. Nous sommes en 2010, Debaba fait un AVC mais il reçoit un bon traitement en Afrique du Sud.
Après cet événement, la santé d’évangiliste n’est plus la même. En avril 2011, il retombe encore avec un AVC cette fois-ci à Kinshasa. Il est hospitalisé à la clinique Ngaliema dans la commune de Gombe à Kinshasa pendant deux semaines.
Il est libéré ensuite, pour continuer d’autres traitements. Mais le 23 avril, l’artiste rechute encore une fois. Et il est déclaré mort le 24 avril 2011 vers 2 heures du matin.
Après quelques semaines à la morgue, les obsèques de l’artiste ont eu le 3 mai et son inhumation le 4 au cimetière de Mbenseke dans la commune de Mont-Ngafula . Plusieurs artistes chrétiens et profane et les pasteurs l’ont conduit à sa dernière demeure.
L’évangéliste Debaba a laissé derrière lui 4 enfants, et plusieurs souvenir tant dans musique profane que chrétienne.
