Quand on parle de l’adoration dans la musique congolaise, on parle du groupe Gaël. Quand on parle des chansons pour t’amener à la présence de Dieu, on parle du groupe Gaël.
Quand on parle du groupe Gaël, on voit l’image du grand coach Alain moloto. Tu as sûrement une fois écouter une chanson écrite par cet homme.
Alors donne moi quelques minutes pour vous raconter la vraie histoire d’Alain moloto.
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Naissance
Nous sommes à Kisangani, Alain moloto Kossy voit le jour le 27 juillet 1961. Avec son père militaire, moloto Evariste et sa mère Bikoka Régine, Alain est le troisième de la famille. Son père aura 12 enfants derrière lui. Donc une grande famille de 15 enfants.
Le jeune Alain passe la plupart de son enfance à Lubumbashi, il rejoint Kinshasa qu’à 1983. C’est là que tout commence.
Kinshasa pour continuer les études
À Kinshasa, il fait ses études à l’Institut supérieur de commerce. Sa particularité d’Alain est qu’il est un bon écrivain.
Il s’engage notamment dans le théâtre universitaire dans lequel il écrit particulièrement des chansons françaises dans le cadre de la dramaturgie. Il y joue le rôle de chantre et de parolier. Et il commence à s’habituer au fait d’écrire de chansons.
Il apprend peu à peu à jouer à la guitare pour accompagner ses petites compositions. Il enregistre son premier disque, Jésus le Prince Glorieux en 1994. L’album n’a pas fait un effet de bombe. Il est limité en marketing surtout sur les radios.
Alain decide alors de faire valoir son talents d’adorateur sur la radio. Son premier groupe s’appelle « la main de l’Eternel ».
Il obtient un espace pour animer une émission sur les ondes de la radio Chrétienne Sango Malamu « l’émission Musique Chrétienne » avec Kool Matope. C’est à partir de ce moment qu’il s’attache vraiment à l’adoration, il récite des poèmes à l’honneur du Christ.
Un problème, est que plusieurs de ses écritures sont en français, et la masse n’est pas encore habitué avec des chansons françaises.
Le visionnaire
Comme un chroniqueur musical, il courtois plusieurs musiciens et surtout ceux qui proviennent de l’INA.
En vrai, Alain moloto n’a pas la voix parfaite pour chanter ses textes en live. Il se penche alors à Franck mulaja et Esther nzau pour l’accompagner dans l’émission « une heure avec jésus » qui deviendra « Adorons l’éternel ».
La même année, il crée officiellement le groupe GAEL avec plusieurs artistes de l’INA comme Franck Mulaja, Henry Papa Mulaja, Tempo Bilongo, Hugo Mbunga, Blaise Mikanda, Francis Nsemi, Christian Mvuanda et Paul Balenza.
Le groupe sort leur premier album live Yahwe Tobelemi en 1998, puis Sublime en 2001. Il faut savoir que Gaël n’avais pas simplement le côté musique, il avait aussi le côté groupe de prière où plusieurs jeunes se réunissent pour prier, écouter, apprendre et adorer Dieu. C’est un vrai mouvement spirituel.
Continuons
Il font encore la reprise de moment fort de l’émission avec « 1 heure avec Jésus Christ, Volume 1 en 2003 ». Le groupe commence à séduire un grand nombre des chrétiens kinois et du monde entier. En 2004, sort le volume 2 de l’album « une heure avec Jésus Christ ».
En 2004, Franck Mulaja et son frère Henri Papa Mulaja, quittent le groupe GAEL et partent fonder le groupe Échos d’adoration. C’est son des pillier du groupe qui sont partis, mais Alain moloto comptes désormais alors au restant notamment Athoms mbuma.
En 2005, le groupe fait un grand concert à la Fikin, une célébration immémorialle même jusqu’à aujourd’hui aucun concert chrétien ne peut l’égaler en adoration une vraie rencontre avec Dieu.
Il faut savoir que plusieurs des albums de Gaël sont des enregistrements live. Et c’est un grand défi non seulement pour la chorale mais aussi au leader. Il est vraiment exigeant, un bon encadreur et surtout un bon arrangeur.
Alain moloto qui se base souvent à l’écriture a su maîtriser cet art d’adoration. Le groupe est devenu une référence dans l’adoration. Est devient parmi le premier groupe chrétien congolais à avoir afficher plusieurs artistes en même temps.
Il continue avec des album live durant plusieurs années. Et donne au peuple de Dieu des chansons comparable à ceux du gospel américain mais en français et lingala.
Alain moloto a changé la manière de voir la musique chrétienne avec ses compositions profondes. Ces chansons sont des vraies poésies dans les albums comme The best of Gael sorti en 2009.
Alain sort son deuxième album solo en 2010, « Le fruit de mes lèvres » qui fit un grand succès avec la chanson « Naza Ya Yesu ».
En 2011, il s’implique dans des discours de manifestations politiques qu’il appelle EDEN Ensemble pour la Délivrance de la Nation, lors des élections présidentielles.
Avec la chanson « kitisa Moto » et ses séries de prédications visant directement le pouvoir en place. Dans les dernières éditions d’EDEN. Voici un extrait.
Pour certains cette implication lui aura valu son empoisonnement et une longue maladie.
En 2012, lui et GAEL sont nommés dans la catégorie « Gospel Africa », au Kora Awards.
A part ses compositions musicales, il a préché partout en RDC. Il a apporté la bonne nouvelle dans plusieurs ville tel que Kisangani, boma, Lubumbashi et tans d’autres.
Dans chaque église, chaque passage à la télévision, à la radio il saisit tout occasion pour parler de la parole de Dieu.
Il a même lancé école d’adoration pour aider plusieurs jeunes à suivre le chemin du Christ. Il se considère comme un adorateur.
Fin de vie
En 2013, Alain moloto tombe malade suite aux plusieurs empoisonnements. Le corps n’a plus la force de combattre tous ses poison. Sa santé de détériore, il n’est plus trop visible médiatiquement.
Il est transféré en Afrique du Sud avant de revenir encore à Kinshasa pour faire des démarches afin d’être évacuer dans un pays approprié afin de recevoir les soins appropriés.
Le 2 août 2013, le poisson a pris le dessus sur son corps et Alain moloto décédé laissant deux filles et deux garçons.
Son deuil se déroule le 12 et 13 août de la même année après la Levée du corps de la morgue de la Clinique NGALIEMA.
Des milliers de personnes sont venues au stade de martyrs pour lui rendre le dernier hommage.
Certains étaient venus en famille, comme on va à une fête, des groupes d’amis étaient perceptibles, des membres de mêmes associations, pas seulement chrétiennes, tous à l’esplanade du stade des Martyrs, à quelques mètres du Village de la Francophonie.
La première allocution entendue était celle du pasteur Ngalasi, représentant légal et chef spirituel de la communauté des Églises « La Louange » dont Alain Moloto était le fidèle.
La veuve de l’artiste, maman Christine Moloto a fait le témoignage que son mari était depuis 2 mois en contact avec les anges et qu’il sentait déjà la Gloire de Dieu sur lui, il parlait aux anges et ceux-ci lui répondait. Il vivait entre 2 monde.
Une bonne trentaine de musiciens chrétiens assemblés sur le podium l’ont fait avec Yahwe Tobelemi et Eh Yawhe, deux compositions d’Alain Moloto, les deux premiers titres du tout premier album du Groupe adorons l’Éternel, Gael.
Il repose en paix au cimetière de la NECROPOLE a N’sele à l’âge de 52 ans.
Quelques mois après sa mort, l’album « Je suis – vol.2 », sort avec sa voix enregistrée.
Le groupe reste toujours dans la même rite d’adoration avec Athom’s Mbuma à la direction du groupe.
Cet homme était unique dans ses chants. Ses textes et ses mélodies étaient si perçants qu’ils pouvaient connecter le cœur à l’étendard de la majesté divine…
Plusieurs années déjà qu’il n’est plus , mais ses oeuvres continuent de toucher puissamment le cœur et le rapproche de DIEU..
Sa source était inépuisable. Ses inspirations étaient pures et célestes. C’était un grand adorateur..
